Saturnin Fabre
- Anniversaire:
- 04/04/1884
- Lieu de naissance:
- Sens, Yonne, France:
- Biographie:
- Saturnin Fabre, né le 4 avril 1884 à Sens (Yonne) et mort le 24 octobre 1961 à Montgeron (Essonne), est un acteur français. Sa famille paternelle était originaire du midi de la France (Var et Bouches-du-Rhône). Il a vécu à Deuil-la-Barre. Il obtient un premier prix au Conservatoire et joue aussi bien des drames, des comédies de boulevard ou des opérettes, s'installant comme le « tonitruant », au phrasé déphasé, du cinéma français. Mobilisé durant la Grande Guerre, il sert dans l'artillerie lourde avec le grade de brigadier et participe notamment à la Bataille de l'Yser. Il aborde le cinéma muet dès 1911 avec Albert Capellani à qui l'on doit dès 1909 le premier long métrage français : L'Assommoir. En 1929, il passe au parlant avec La route est belle de Robert Florey. Connu pour sa forte personnalité, il est l'un des plus singuliers seconds rôles du cinéma français d'avant-guerre et d'après-guerre, dans la lignée de Jean Tissier et Julien Carette. Il occupe l'écran avec une telle présence qu'il fait souvent oublier les nombreux navets auxquels il participe. On se souvient particulièrement de sa formidable voix saccadée, et de sa diction parfaite. Dans le film Marie-Martine d'Albert Valentin, il adresse à Bernard Blier, qui joue son filleul, sa réplique la plus célèbre : « Tiens ta bougie droite ! ». On raconte qu'à la troisième reprise de la repartie, c'est le public qui répondait. Il a joué dans près de 79 films parlants, surtout des comédies, sous la direction de 57 réalisateurs différents (pour la plupart prestigieux). En 1948, il signe, de l'anagramme Ninrutas Erbaf, des mémoires parfaitement farfelus, sous le titre Douche écossaise. Il était également très bon clarinettiste, et l'auteur de plusieurs chansons et saynètes qu'il interpréta sur scène au début de sa carrière. Pour la comédienne Danièle Delorme, « Saturnin Fabre était un comédien halluciné ». Toujours selon elle, « C'était un acteur baroque, certes, il y avait un grain de folie en lui. Mais il était furieusement intelligent, d'une grande lucidité… Il incarnait l'excès. » Saturnin Fabre se retirera du monde du cinéma et du théâtre en 1954, mettant un terme à une carrière commencée 47 ans auparavant. Saturnin Fabre s'éteint en 1961 dans sa propriété de Montgeron, terrassé par un œdème pulmonaire. Il est inhumé au cimetière de Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines. Il ne se s'était jamais consolé de la mort, survenue en 1957, de sa femme, Suzanne Marie Benoist, avec laquelle il s'était marié le 26 novembre 1925 à Paris 18e. Le festival de Cannes lui a rendu un hommage tardif et posthume en 1962.
Escalier de service (1954) Mr Delécluze, père et bourreau officiel | |
C'est la vie parisienne (1954) Comte Gontran de Barfleur | |
L'Ennemi public n°1 (1953) W.W. Stone | |
Virgile (1953) Le président | |
Carnaval (1953) Dr. Caberlot | |
La Fête à Henriette (1952) Antoine - a consumer | |
Les Petites Cardinal (1951) Horace Cardinal | |
Brasil (1950) | |
La Dame de chez Maxim (1950) Le général Petypon du Grêlé | |
Miquette et sa mère (1950) Le marquis | |
Le mariage de Mademoiselle Beulemans (1950) Mr. Delpierre | |
Rome Express (1950) Le professeur | |
La Veuve et l'innocent (1949) Achille Panoyau, accused | |
Docteur Laennec (1949) Laennec Père | |
Clochemerle (1948) Alexandre Bourdillat | |
Si jeunesse savait... (1948) Abdul | |
Ploum, ploum, tra-la-la (1947) Basile Samara | |
Les Portes de la nuit (1946) Monsieu Sénéchal | |
On demande un ménage (1946) Horace Rouvière | |
Christine se marie (1946) Sébastien Aurelle, the musician | |
Jeux de femmes (1946) Uncle Hubert | |
Les J3 (1946) The high school principal | |
Un ami viendra ce soir... (1946) Philippe Prunier | |
Lunegarde (1946) Monsieur de Vertumne | |
Le Merle blanc (1944) Jules Leroy | |
Jeannou (1943) Frochard | |
Le Soleil de minuit (1943) Ireniev | |
Marie-Martine (1943) l'oncle Parpain | |
Les Ailes blanches (1943) Siméon | |
La Nuit fantastique (1942) Thalès | |
Mademoiselle Swing (1942) Grégoire Dimitresco | |
Opéra-musette (1942) Monsieur Honoré | |
Ne bougez plus ! (1941) Andromaque de Miremir | |
Le Club des soupirants (1941) Cabarus | |
Une Fausse Alerte (1940) Monsieur Dalban | |
Battement de cœur (1940) Aristide | |
Cavalcade d'amour (1939) Monsieur Dupont-Dufort | |
Ils étaient neuf célibataires (1939) Count Adhémar Colombinet de La Jonchère | |
Monsieur Brotonneau (1939) | |
Les Otages (1939) le père Rossignol | |
Le Récif de corail (1939) Hobson | |
L'Esclave blanche (1939) Djemal Pacha | |
Le Dompteur (1938) | |
Le Dompteur (1938) M. Dupont | |
Belle étoile (1938) Lemarchal | |
Tricoche et Cacolet (1938) Monsieur Van der Pouf | |
Gargousse (1938) Lebrennois, le maire | |
La Vénus de l'or (1938) | |
Le Voleur de femmes (1938) Academician | |
Le Chanteur de minuit (1937) | |
Désiré (1937) Adrien | |
Le cantinier de la coloniale (1937) | |
Ignace (1937) Le baron Gédéon des Orfrais | |
Les Dégourdis de la 11e (1937) Inspector General Burnous | |
Vous n'avez rien à déclarer? (1937) Professeur Puget | |
Pépé le Moko (1937) Le Grand Père | |
Messieurs les ronds de cuir (1936) Le tondu | |
La guerre des gosses (1936) | |
Sept hommes, une femme (1936) Deputy Derain | |
Une poule sur un mur (1936) Monsieur Amédée | |
Train de plaisir (1936) Mr. Bring | |
Toi, c'est moi (1936) | |
Le Roman d'un jeune homme pauvre (1935) Bévallan | |
L'Hôtel du libre échange (1934) M. Mathieu | |
Mam'zelle Spahi (1934) Le Colonel du 32ème Spahis | |
On a trouvé une femme nue (1934) | |
On a trouvé une femme nue (1934) Le marquis | |
L'enfant du carnaval (1934) | |
Les Deux Canards (1934) | |
Casanova (1934) | |
Son autre amour (1934) Monsieur Léopard, director | |
Le Père prématuré (1933) Puma father | |
Le Fils improvisé (1932) Mr. Brassart | |
Paris-béguin (1931) | |
Atout cœur (1931) | |
L'amour chante (1930) Monsieur Crespin | |
La route est belle (1929) Le professeur Pique | |
La Rafale (1920) comte de Bréchebel |